PROLOGUE



Force nous est de constater qu’il y a une évolution mentale des populations chrétiennes, incontestable et incontournable, qui nous oblige à prendre en considération le mode de vie tacite que les jeunes générations ont adopté. En effet, depuis la campagne mondiale de libérations des mœurs et coutumes revendiquée par les jeunes dans la foulée des événements de 1968 à Paris et dans toute la France, au festival Peace and Love de Woodstock en 1966 en Angleterre, au mouvement hippie de 1962 aux USA et au tout début des années 1950 par la révolution culturelle engendrée par la musique rock ; la plupart des jeunes gens des années 60 à 70 se sont progressivement ou radicalement écartés du Christianisme classique pour inventer un Christianisme moderne, auquel les Églises Institutionnelles n’adhèrent pas. Ces jeunes gens issus de cette génération sixtie-seventie ont engendré des enfants qu’ils ont éduqués selon leur mode de vie, c’est à dire en dehors de la religion chrétienne selon le fameux adage : ‘’Lorsque mon enfant sera grand ou majeur, il choisira sa religion, en attendant, je ne vais pas lui inculquer des préceptes chrétiens dépassés sur le plan de la vie sociale que je refuse moi-même,...’’

En conséquence de quoi à l’heure actuelle, les statistiques tendent à démontrer que 6 enfants sur 10 sont élevés en dehors de tout précepte religieux, et sur ce pourcentage restant, 2 enfants sur 6 seulement pratiquent la religion, ce qui revient à dire qu’un enfant sur 10 est réellement élevé dans la foi chrétienne et pratique sa croyance.

C’est un constat d’échec dramatique qui peut ébranler nos institutions et dont les conséquences sont incalculables.

Qu’on en juge ! Si les valeurs morales les plus élémentaires de la société judéo-chrétienne ne sont plus enseignées par les parents aux enfants, comment ceux-ci pourront respecter l’ensemble des institutions de nos républiques modernes fondées sur des règles d’éthique à caractère non doctrinal mais d’autodiscipline. L’exemple le plus frappant est bien la devise de la République Française : Liberté - Egalité - Fraternité. La fraternité est bien au cœur des préceptes judéo-chrétiens. Quant à l’égalité, pour qu’elle soit respectée on a recours à la charité autre valeur fondamentale du christianisme ; Quant à la liberté, elle prend sa source profonde dans l’opinion généralement admise par la plupart des croyants à savoir : ‘’Que si la créature humaine est à l’image et à la ressemblance de son Créateur, elle est forcément libre comme lui et se différencie des animaux, qui eux sont régis par l’instinct, justement par cette qualité inhérente à la personne humaine soit la liberté.’’

Comment remédier à cet état de fait ?

-Tout d’abord adapter des préceptes religieux édictés il y a 2 millénaires sur le mode de vie actuel pratiqué effectivement par la société contemporaine.

-Afin d’aider l’Église Catholique Romaine à perdurer et les autres Églises à se maintenir, il devient souhaitable de repenser, adapter et transformer les commandements de l’Église pour supprimer les exclusions à différents niveaux, d’un nombre considérable de croyants à cause de leur vie privée, soit :

En outre, ayant une connaissance directe des problèmes du Vatican pour trouver une solution au problème des mœurs qui risquent de mener à l’incompréhension ou à l’intolérance, nous apportons des réponses directes, à travers l’Église Evolutive, pour palier à tous ces inconvénients par des solutions réalistes, telles que de reconnaître la liberté sexuelle totale avant le mariage, le remariage à l’Église des divorcés, comme cela se pratique déjà depuis bientôt deux millénaires dans les Églises Orthodoxes le baptême de la descendance des divorcés remariés, la reconnaissance du concubinage qui devrait porter un autre nom moins discriminatoire, et la notion de tolérance qui est le complément de la fraternité. Pour toutes ces raisons, l’Église Evolutive devient le refuge des Chrétiens sincères et très engagés dans la Foi, mais qui souhaitent garder le libre exercice de leur vie privée sans être exclus ou montrés du doigt, tout en apportant leur contribution morale et spirituelle à l’édifice collectif de la société, lieu de vie et de partage dans la liberté et la tolérance.