LOI CONSTITUTIONNELLE
REGISSANT
LES RELATIONS
DES 23 PAYS OU ETATS
RIVERAINS DE
LA MEDITERRANNEE
ARTICLE I
Buts
D’un commun accord, les pays ou États riverains de la mer méditerranée,
décident d’adhérer ensemble ou selon leur convenance, au
principe d’une organisation des intérêts communs des Pays
ou États, ou Principautés, du bassin méditerranéen,
pour promouvoir la fraternité, religieuse, philosophique, artistique
et scientifique de tous les peuples de la célèbre " Mare
Nostrum ".
ARTICLE II
Titres
Cette assemblée des peuples méditerranéens est appelée " ORGANISATION DES NATIONS MEDITERRANEENNES " ®. elle se réunira autour d’un " CONSEIL MEDITERRANEEN " ® où seront représentés au prorata des populations des pays concernés, des conseillers représentants directs des peuples méditerranéens.
Quant aux 23 Chefs
d’États et ou de Gouvernement des pays méditerranéens,
ils se réuniront à tout le moins une fois l’an, lors du "
SOMMET MEDITERRANEEN " ® qui pourra se tenir à tour de rôle
dans l’un des 23 pays méditerranéens ou selon les convenances
à définir.
ARTICLE III
Objet
Entraide et assistance, dialogue et coopération des Pays ou États riverains de la Méditerranée, ayant en commun un héritage historique, culturel, artistique, socio-économique, philosophique et environnemental, fondé sur des valeurs millénaires, qui font du bassin méditerranéen un lieu de vie exceptionnel, ayant vu naître des civilisations millénaires parmi les plus brillantes et les plus anciennes de l’humanité.
Cet héritage commun propre aux peuples méditerranéens se retrouve, par exemple, dans la cuisine si savoureuse et naturelle, la tolérance et l’hospitalité, le respect de valeurs communes aux trois Religions du Livre ; et forme une mosaïque d’idéaux et d’intérêts dont le maintien est la base d’une Paix durable et féconde, dans un espace de prospérité et de liberté qui fascine les autres civilisations.
En outre le bassin méditerranéen unit l’Europe à l’Afrique, l’Occident à l’Orient, et sert de point de référence voire d’équilibre entre les deux Grandes Puissances occidentales et orientales que sont : les trois Amériques sous le leardership des USA, et le Japon. L’Europe seule, ou l’Afrique seule, ou la Ligue Arabe seule, ne sont pas de taille à représenter le troisième pilier de l’équilibre mondial.
Par contre, l’Europe unie à l’Afrique, de Gibraltar Constantinople,
constitue une puissance géopolitique, économique et socioculturelle
non négligeable sous le vocable " d’EURAFRIQUE " ®.
ARTICLE IV
Votes – Élections
– Dignité honorifique
Ainsi le bassin méditerranéen, à nouveau uni, non
par un empire dominateur comme par le passé, mais par une communauté
d’intérêts peut redevenir un lieu privilégié
où il fait bon vivre.
Pour préserver
la spécificité, et prévenir certaines tensions pouvant
conduire comme dans le passé à des risques de guerre, cette
communauté d’intérêts se constitue donc en une sorte
de " syndicat des nations méditerranéennes ", sous le vocable
fédérateur d’ " Organisation des Nations Méditerranéennes
" ®. Au sein de l’Organisation, aucun pays n’a de prépondérance,
et chaque pays à une voix qui compte, quelque soit sa superficie
territoriale ou sa population. A ce titre, Gilbraltar peut être considéré
comme une nation méditerranéenne, et donc voter.
Les décisions se prennent à la majorité simple des
participants, c’est à dire la moitié des voix de chaque pays
représenté plus une voix.
En cas de désaccord
persistant, si au bout du troisième tour de scrutin, une majorité
ne se dégage pas, il serait souhaitable de procéder à
la majorité relative basée sur le quorum des pays participants.
Les pays participants au Sommet Méditerranéen ® élisent un pays président pour six mois, afin qu’à tour de rôle la présidence de l’organisation puisse faire le tour de tous les Pays riverains de la Méditerranée. Cette désignation d’un pays pour six mois est surtout honorifique, pour permettre une stricte égalité entre tous les pays riverains de la Méditerranée.
Cependant il existe une possibilité de créer un Bureau Directeur
Exécutif Permanent et une Commission Méditerranéenne
®, chargé pour le premier d’expédier les affaires courantes
et de traiter les dossiers liés à la Méditerranée;
quant à la Commission Méditerranéenne ®, elle
jouera le rôle d’arbitre et serait constituée de personnalités
non politiques, et présidée par un triumvirat de trois pays,
au sein desquels serait élu pour un mandat de un an renouvelable
à loisir, le Président de la Commission Méditerranéenne.
ARTICLE V
Souveraineté
du Sommet Méditerranéen et du Conseil Méditerranéen
Tous les ans, les pays riverains se réunissent en Sommet Méditerranéen ® et ce sont les Présidents ou Chefs d’états des pays méditerranéens, qui détiennent le pouvoir décisionnaire, au sein du Sommet Méditerranéen ®, à la majorité simple, soit la moitié du quorum plus une voix.
Par contre le Conseil Méditerranéen ® est représenté en premier lieu, par des conseillers représentant les Pays Méditerranéens ; et en second lieu en cas de nécessité ou selon les besoins, les cinq ministres suivants : ministre des affaires étrangères, des affaires culturelles, de l’intérieur, de la marine et de la défense de chacun des pays représentés, qui préparent les travaux du Sommet Méditerranéen ® qu’auront à débattre les Chefs d’États.
Ce Conseil n’a pas en soi de pouvoir décisionnel, mais offre la possibilité par le dialogue de trouver des compromis raisonnables entre les pays et d’élaborer les projets ou résolutions qui seront soumis aux Sommets Méditerranéens ®.
Ce Conseil Méditerranéen ® peut se réunir autant de fois que nécessaire au cours de l’année, et peut être convoqué sur simple demande par n’importe quel pays méditerranéen, soit au niveau des conseillers ou des ministres ou bien des deux ensembles.
Chaque pays méditerranéen peut nommer cinq conseillers permanents, ou temporaires, qui seront aux attributions des cinq ministères précités.
En cas de désaccord persistant entre les conseillers des différents
pays, et dans l’attente du Sommet Méditerranéen ®, il
peut être fait appel à la Commission Méditerranéenne
®.
ARTICLE VI
Lieux et sièges
Le siège permanent de l’O.N.M. serait idéalement souhaitable dans l’Ile de Malte pour toutes sortes de raisons géopolitiques, stratégiques et surtout parce que c’est point le plus central de la Méditerranée.
Le siège provisoire de l’O.N.M. pourrait se situer temporairement, près du lieu où se trouve le comité d’organisation de l’O.N.M.
Le siège de la commission Méditerranéenne, pourrait être idéalement situé à l’endroit où travaillent les fondateurs de l’O.N.M., lesquels ont fait déposer les noms, sigles, titres, statuts, drapeaux et logos de l’O.N.M.
Le comité d’organisation se réunit habituellement au siège fondateur à Antibes, lequel demeurera historiquement le siège de la création de l’O.N.M.
Les lieux où se dérouleraient les Sommets Méditerranéens ® pourraient être les capitales de chaque pays à tour de rôle ou les villes de villégiature qui servent habituellement de lieux de réunions à de telles assemblées internationales sur tout le pourtour méditerranéen.
Le Conseil Méditerranéen ® peut se réunir à
la demande du pays invitant et se situera donc dans le pays hôte,
ou à tout le moins peut être confié au comité
d’organisation qui décidera.
ARTICLE VII
Comité
d’Organisation
L’organisation administrative et matérielle des Sommets Méditerranéens ® et Conseils Méditerranéens ® et réunions sera confié sous forme d’un contrat de services à un Comité d’Organisation existant de l’O.N.M. détenteur des noms, sigles, titres, statuts, drapeaux et logos de l’O.N.M. légalement déposés et qui sont indiqués dans cette charte par l’appellation abrégée suivante : ®.
Le contrat de services définira les modalités d’application
ainsi que la rémunération y afférentes pour la gestion
du budget.
ARTICLE VIII
Administration
L’administration de l’O.N.M. est confiée à ce comité
d’organisation sous forme de contrats de services dont les conditions sont
à déterminer.
ARTICLE IX
Service de Presse
Un service de presse sera créé, qui en collaboration avec
le comité d’organisation, sera chargé de la diffusion des
informations relatives aux activités du Sommet Méditerranéen
® et de la Commission Méditerranéenne ®.
ARTICLE X
Cotisation – Trésorerie
Une participation au budget sera fixée pour chaque pays au prorata de son P.I.B.
Le comité d’organisation pourra gérer, selon les modalités du contrat de services, le budget ainsi constitué.
Une trésorerie de fonctionnement pour faire face aux différentes réunions, en dehors des Sommets, sera créée indépendamment du budget de participation..
Les budgets seront définis et soumis aux pays participants dès
le Pré-Sommet et au cours des réunions du Conseil Méditerranéen
®.
ARTICLE XI
Langue Diplomatique
Il est d’usage de considérer la langue française comme étant
la langue diplomatique, et en conséquence, de l’utiliser comme telle
au sein de l’O.N.M.
Le Français
sera donc la langue choisie pour rédiger tous actes administratifs
de l’O.N.M., que chaque pays non francophone pourra faire traduire par
ses services.
De même, lors des Sommets Méditerranéens ®, des
Conseils Méditerranéens ®, de la Commission Méditerranéenne
® et autres réunions, le Français sera la langue d’usage.
ARTICLE XII
Une force d’intervention supranationale, et de coopération militaire, pourra être envisagée au sein de l’organisation.
Cependant, le principe de non ingérence dans les affaires intérieures d’un pays reste la règle de la politique de l’O.N.M.
Un Pays Méditerranéen, peut faire appel à l’entraide méditerranéenne, pour solutionner au cas par cas, les problèmes auxquels il serait confronté.
Dans tout autre cas, le recours à la Commission Méditerranéenne
® reste la règle d’usage.
ARTICLE XIII
Un des buts principaux de l’O.N.M., est de se concerter et d’étudier les moyens de faire respecter les normes écologiques, pour la préservation des rivages et fonds méditerranéens ; ainsi que les conditions de pêche relatives au maintien de plusieurs espèces maritimes victimes de certains procédés.
Les Droits de la Femme et de l’Enfant feront l’objet d’une certaine vigilance du Conseil Méditerranéen ®.
De même, la liberté de culte et la préservation des édifices religieux seront garanties par cette Charte et dépendront de la Commission Méditerranéenne ®.
En outre, le comité d’organisation, ainsi que, la Commission Méditerranéenne
®, peuvent établir des liens diplomatiques, ou autres, avec
des organismes, organisations, associations, institutions, similaires,
parallèles ou de nature et d’objet complémentaires.
ARTICLE XIV
Toutes les questions non soumises à cette Charte Constitutive, feront l’objet d’un règlement intérieur séparé et soumis au comité d’organisation.
De même, il existe des statuts déposés de l’O.N.M.
qui peuvent être compulsés.
Fait à Antibes- France, au siège fondateur de l’O.N.M., le jeudi 2 avril 1998 A.D.
Le Président
Fondateur
Monseigneur Franck SCHAFFNER